CREIL
Sapeurs-pompiers agressés et VSAV attaqué à la hache
Samedi, les sapeurs-pompiers de Creil ont été sollicités par des appelants pour secourir une personne... enfermée dans sa chambre, psychologiquement fragile, susceptible d’avoir été prise de malaise. A l’arrivée des secours, dans la ruelle, nos agents entendent des cris. Ils voient sortir un homme de fort gabarit qui court vers eux, potentiellement armé. Les trois intervenants sont obligés de fuir. Un sapeur-pompier constate finalement que l’homme qui court n’est pas armé et décide de se retourner. Dès le face à face engagé, l’individu décoche un coup de poing d’une grande violence dans la mâchoire de l’agent qui tombe au sol, avant de le ceinturer et de lui infliger des morsures dans le dos. Le sapeur-pompier a finalement pu se libérer de son étreinte et fuir. Pendant ce temps, l’homme agressif se dirige vers le VSAV. A l’intérieur du véhicule, il se saisira d’une hachette qui lui servira à défoncer le parebrise. Cet engin de secours est actuellement hors service. Les forces de l’ordre, arrivées rapidement mais peu après la scène, ont maîtrisé l’individu en vue d’une hospitalisation d’office. Le sapeur-pompier agressé a été vu par plusieurs médecins. Fortement choqué, il s’est vu délivrer une interruption temporaire de travail de deux jours et 10 jours d’arrêt de travail. Le mois dernier, il avait déjà été poursuivi par des personnes armées alors qu’il venait les secourir. L’équipage du VSAV a pu bénéficier de la présence d’une psychologue interne au Sdis et un nouveau briefing est prévu lundi. Samedi, notre agent agressé a déposé plainte, de même que le service départemental d’incendie. Le président du Sdis a tenu à apporter tout son soutien aux agents, et plus particulièrement au blessé. Eric de Valroger a également précisé que le nombre de plaintes avait été multiplié par deux en moins d’un an, ce qui est pour le moins inquiétant. Il regrette que des sapeurs-pompiers, sollicités au départ pour une personne prise de malaise, puissent être l’objet d’un tel déferlement de violence sans être prévenus en amont d’une potentielle dangerosité. Des mesures correctrices devraient être prises en ce sens très rapidement et des consignes adressées à l’ensemble des agents du Sdis. Le contrôleur général Luc Corack a pris contact avec l’agent pour lui assurer de son soutien.
Sapeurs-pompiers agressés et VSAV attaqué à la hache
Samedi, les sapeurs-pompiers de Creil ont été sollicités par des appelants pour secourir une personne... enfermée dans sa chambre, psychologiquement fragile, susceptible d’avoir été prise de malaise. A l’arrivée des secours, dans la ruelle, nos agents entendent des cris. Ils voient sortir un homme de fort gabarit qui court vers eux, potentiellement armé. Les trois intervenants sont obligés de fuir. Un sapeur-pompier constate finalement que l’homme qui court n’est pas armé et décide de se retourner. Dès le face à face engagé, l’individu décoche un coup de poing d’une grande violence dans la mâchoire de l’agent qui tombe au sol, avant de le ceinturer et de lui infliger des morsures dans le dos. Le sapeur-pompier a finalement pu se libérer de son étreinte et fuir. Pendant ce temps, l’homme agressif se dirige vers le VSAV. A l’intérieur du véhicule, il se saisira d’une hachette qui lui servira à défoncer le parebrise. Cet engin de secours est actuellement hors service. Les forces de l’ordre, arrivées rapidement mais peu après la scène, ont maîtrisé l’individu en vue d’une hospitalisation d’office. Le sapeur-pompier agressé a été vu par plusieurs médecins. Fortement choqué, il s’est vu délivrer une interruption temporaire de travail de deux jours et 10 jours d’arrêt de travail. Le mois dernier, il avait déjà été poursuivi par des personnes armées alors qu’il venait les secourir. L’équipage du VSAV a pu bénéficier de la présence d’une psychologue interne au Sdis et un nouveau briefing est prévu lundi. Samedi, notre agent agressé a déposé plainte, de même que le service départemental d’incendie. Le président du Sdis a tenu à apporter tout son soutien aux agents, et plus particulièrement au blessé. Eric de Valroger a également précisé que le nombre de plaintes avait été multiplié par deux en moins d’un an, ce qui est pour le moins inquiétant. Il regrette que des sapeurs-pompiers, sollicités au départ pour une personne prise de malaise, puissent être l’objet d’un tel déferlement de violence sans être prévenus en amont d’une potentielle dangerosité. Des mesures correctrices devraient être prises en ce sens très rapidement et des consignes adressées à l’ensemble des agents du Sdis. Le contrôleur général Luc Corack a pris contact avec l’agent pour lui assurer de son soutien.
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