SDIS de l'Oise (Page officielle des sapeurs-pompiers de l'Oise / SDIS 60)
Christophe Dietrich
DEUX SAPEURS POMPIERS AGRESSES SUR UN VIOLENT FEU DE RECOLTE : LE PRESIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DU SDIS, ERIC DE VALROGER , ET L’ENSEMBLE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION APPORTENT LEUR SOUTIEN ET FONT BLOC.
Une photo valant mieux que des mots, voilà à quoi ont été confrontés nos sapeurs pompiers cet après midi à Beauvoir. Deux d’entre eux ont d’ailleurs été blessés au cours de cette intervention.
Malheureusement, le feu n’est pas là seule source de risque pour des hommes sur tous les fronts depuis plusieurs jours et déjà bien éprouvés.
Cet après midi, sur le violent feu de récolte de Beauvoir, deux sapeurs pompiers ont été agressés verbalement et physiquement par un individu qui refusait d’évacuer les lieux pour sa sécurité.
Quelle que soit la raison, quelle que soit l’angoisse, la peur, ou le stress, absolument rien ne justifie un tel agissement .
Nos sapeurs pompiers connaissent parfaitement leur travail, et s’ils demandent une évacuation, c’est pour concentrer leur action sur le feu et non pour avoir à se disperser pour protéger des gens non préparés à de tels événements.
Agresser deux sapeurs pompiers dans de telles circonstances, c’est un acte inqualifiable et inexcusable quel que soit le motif.
Le président du conseil d’administration du SDIS, Eric de Valroger, m’a chargé, en son nom , mais aussi au nom de l’ensemble du conseil d’administration, d’exprimer notre soutien total aux deux sapeurs pompiers agressés, et de les assurer que toute l’assistance humaine et juridique nécessaire leur sera apportée.
Ce message est aussi l’occasion de saluer l’engagement sans faille de nos sapeurs pompiers qui interviennent dans des conditions extrêmes depuis quelques jours , mais aussi de féliciter l’ensemble du corps des sapeurs pompiers de l’Oise pour le travail admirable qu’il effectue dans ces conditions.
Enfin, nous souhaitons un prompt rétablissement aux deux sapeurs pompiers qui ont été blessés durant l’attaque du feu.
