Invasion ! La nouvelle création de L’échappée avec 14 représentations...
Une satire moderne drôle et acide, outil de réflexion sur les effets collatéraux du langage. Il y est question d'immigration, de malentendu, de peur, de terrorisme. "Abulkasem" : le mot-valise. Abstrait et vide au départ ; que l'on emplit et qui finit par faire foi, de ce qu'on n'oserait et ne saurait pas dire autrement, dans un inconscient collectif rattrapé par sa propension à tout ranger dans des petites cases. De l'absurde au drame, il n'y a parfois qu'un pas. Une scénographie habile et résolument contemporaine, une interprétation au rythme joyeusement soutenu, la vidéo comme approche de démultiplication sensorielle et retournement des points de vue.
Invasion !, c'est pour commencer un peu l'histoire du furet : Il court, il court le furet, il est passé par ici, il repassera par-là.
C'est-à-dire une course-poursuite derrière quelque chose, une chose dont on ne sait même pas si elle existe, et, si elle existe quelle est-elle exactement ?
Ici cette chose a un nom et on apprendra au final, que ce nom est celui d'un homme, donc, d'un corps et pas n'importe lequel puisque, démarré au XVIIIe siècle sur les berges de la Sardaigne, avec un Corsaire : Abulkasem.
Ce nom apparaît soudain et traverse la société contemporaine, enfle, change de sens, enfle encore, et cristallise par son étrangeté tous les fantasmes, toutes les terreurs.
La pièce s'achève de nos jours, en Suède, avec l'arrestation d'un présumé terroriste. « Abulkasem » : en prononçant ce simple mot, empreint de mystère et d'humour, sur le plateau et dans la bouche de ses acteurs, Jonas Hassen Khemiri jette le trouble. Mot-valise, matière sonore, langue très actuelle, l'auteur propose une variation ludique sur images d'actualité pour créer un maelström de raccourcis, faisant du premier quidam venu un terroriste en puissance.
C'est-à-dire une course-poursuite derrière quelque chose, une chose dont on ne sait même pas si elle existe, et, si elle existe quelle est-elle exactement ?
Ici cette chose a un nom et on apprendra au final, que ce nom est celui d'un homme, donc, d'un corps et pas n'importe lequel puisque, démarré au XVIIIe siècle sur les berges de la Sardaigne, avec un Corsaire : Abulkasem.
Ce nom apparaît soudain et traverse la société contemporaine, enfle, change de sens, enfle encore, et cristallise par son étrangeté tous les fantasmes, toutes les terreurs.
La pièce s'achève de nos jours, en Suède, avec l'arrestation d'un présumé terroriste. « Abulkasem » : en prononçant ce simple mot, empreint de mystère et d'humour, sur le plateau et dans la bouche de ses acteurs, Jonas Hassen Khemiri jette le trouble. Mot-valise, matière sonore, langue très actuelle, l'auteur propose une variation ludique sur images d'actualité pour créer un maelström de raccourcis, faisant du premier quidam venu un terroriste en puissance.
lire sur le blog vuduchateau.com merci Laurence
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