"Il y aura des trains supprimés malgré la reprise du travail", annonce le syndicat de cheminots First, à la veille du mouvement qui s'annonce très suivi.
À la veille du début de la grève à la SNCF, Bernard Aubin, secrétaire général du syndicat de cheminots First (non-représentatif), a affirmé sur franceinfo que des "suppressions de trains inattendues" sont fortement probables. En cause : la désorganisation du "mécanisme d’horloger", explique le syndicaliste. "Une grève désorganise cette organisation donc forcément si à la reprise les rames ou le personnel ne sont pas au bon endroit, il y aura des trains supprimés malgré la reprise du travail".
"La colère s’est étendue à l’ensemble de la SNCF"
En réponse aux propos du PDG de la SNCF, Guillaume Pepy, dans le JDD sur les fermetures possibles de lignes, Bernard Aubin abonde : "C’est une réalité parce que cette grève a cela de particulier qu’elle n’a pas sensibilisé que les agents d’exécution voire de la maîtrise. La colère s’est étendue à l’ensemble de la SNCF. Même à l’encadrement supérieur. Donc il y a un très violent mouvement de contestation au sein de l’entreprise. Ce qui explique les méthodes mises en œuvre : méthode de la carotte, du bâton, qui sont là pour minimiser les conséquences de la grève".
Quant à l’annonce d’une prime de 150 euros rétroactive pour les cadres habilités à remplacer des conducteurs de train, Bernard Aubin dénonce les méthodes de l'entreprise.
La SNCF est prête à tout pour assurer la circulation des trains, et même jusqu’à acheter une partie du personnelfranceinfo
Le syndicaliste prévient : "À la SNCF ce n’est pas un service minimum, c’est un service garanti. C’est-à-dire que compte tenu du recensement du personnel à disposition, on va essayer de faire circuler le maximum de trains. Mais s’il y a 100 % de grévistes, il y aura 0 % de train en circulation". Le syndicat First appelle de son côté à une grève reconductible.
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