Il n’y a pas d’âge pour jouer à la poupée et encore moins pour en prendre soin.
Depuis quarante ans, Odette Claux-Hutin voue une passion débordante à ces petites figurines. «
Une bonne folie !
», lance-t-elle amusée.
À un tel point que son domicile, sur plusieurs étages, s’est transformé au fil des années en véritable orphelinat, avec de plus en plus de pensionnaires.
Certains habitants lui déposent même parfois devant sa porte des cartons avec les bébés jouets. Et la joviale septuagénaire n’hésite à courir les brocantes, les antiquaires jusqu’à Reims et dans les environs pour trouver un modèle ou des accessoires, aidée par son mari.
Trois à quatre heures par jour
Aujourd’hui 1 000 petits « êtres » de bois, de celluloïd, de cire, de porcelaine, provenant de France, d’Allemagne, des États-Unis (de 1790 aux années 1950)… sont rangés, posés ou parfois démembrés ici où là, du rez-de-chaussée aux combles.
Et parallèlement, les petits sacs, robes, dentelles, rubans, chaussures se retrouvent un peu partout sur un portemanteau, des tables, des fauteuils… Car pour leur redonner de leur superbe, il faut parfois les réparer, les habiller, retrouver des cheveux et les accessoiriser. Un loisir qui nécessite trois à quatre heures de travail chaque jour.
Et pour répondre aux demandes régulières des habitantes, de temps en temps la Laféroise, native de Saint-Gobain, organise des expositions.
De ce samedi jusqu’au 8 mai (10 à 18 heures), Odette Claux-Hutin expose entre 500 à 600 « poupons », aux tailles et couleurs variées, à la chapelle Pôle culturel (gratuit).
Un rendez-vous qui intéressera peut-être des personnes pour pourquoi pas créer un musée de la poupée dans les environs. Un vœu qu’elle fait depuis des années mais qui tarde à se réaliser.
500 à 600 poupées exposées à la chapelle-pôle culturel de Saint-Gobainhttp://www.aisnenouvelle.fr/73139/article/2018-05-04/500-600-poupees-exposees-la-chapelle-pole-culturel-de-saint-gobain
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