Braquages à la supérette d’Autreville et au bar-tabac de Sinceny

Ce lundi après-midi, deux malfaiteurs, au guidon d’une moto, ont d’abord braqué la supérette Carrefour market d’Autreville puis le bar-tabac le Saint-Antoine à Sinceny.

eux braquages audacieux se sont produits, ce lundi après-midi, entre 15 h 15 et 16 h 45 au préjudice du Carrefour market, situé à Autreville et du bar-tabac le Saint-Antoine, implanté à Sinceny, à huit cents mètres du premier établissement.

Il faisait déjà sombre en ce milieu d’après-midi lorsque deux hommes casqués et gantés sont arrivés au guidon d’une grosse moto.

Devant la vaste baie vitrée de l’enseigne Carrefour market, le deux-roues s’est immobilisé alors que l’un des malfaiteurs se précipitait à l’intérieur vers les caisses où les clients, à cette heure de la journée et en cette période de l’année, font leurs achats.

«  Il s’est présenté devant les caissières et le braquage s’est déroulé très vite, explique l’un des responsables de la supérette. Cela a duré trois à quatre minutes, pas plus. »

Les bras en l’air et criant, le malfaiteur, à l’aide d’une bombe de gaz lacrymogène, a alors aspergé les caissières et toutes les personnes se trouvant non loin de la sortie.

Le contenu de trois caisses vidé

Sous la menace, il a exigé que l’argent en espèces contenu dans trois caisses lui soit remis avant de disparaître du magasin. Devant, son complice l’attendait pour filer en direction de Soissons.

Les malfaiteurs n’en avaient pas pour autant fini puisque dans leur fuite, ils se sont arrêtés au bar-tabac le Saint-Antoine à Sinceny où ils ont renouvelé le même scénario. À la suite de cette nouvelle agression, les propriétaires ont fermé leur étabissement.

De nombreux véhicules de gendarmerie ont convergé vers le centre commercial et le bar-tabac.

Les sapeurs-pompiers sont également intervenus à la supérette pour prendre en charge et soigner les personnes incommodées et choquées pour le gaz lacrymogène. «  Il n’y a aucune blessure sérieuse et l’enquête démarre avec les experts  », précise un militaire.

Pour l’heure, il est encore trop tôt pour connaître les préjudices de ces braquages.

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