jeudi 29 mars 2018

Le sprint des chocolatiers de Noyon avant le boom de Pâques

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C’est l’effervescence dans les deux chocolateries de la ville, à quatre jours du week-end de Pâques. Cette circonstance est toujours marquée par un pic des ventes, notamment derrière la vitrine de Carré Crème, l’enseigne qui avait pris la succession de la pâtisserie Thiéfaine voilà deux ans. En 2017, l’établissement avait vendu entre 30 et 35 kilos de chocolats pour les fêtes pascales.


«  Comme Pâques tombe le 1er avril, la tendance 2018 sera le poisson en chocolat, c’est certain. Je pense que les gens vont profiter de cette date », estime Aurélie Carré, la gérante. Elle a déjà préparé une partie de ses œuvres en chocolat, comme des reproductions de coquilles Saint-Jacques aux trois chocolats. « Nous avons voulu mettre un coup de jeune sur certains de nos œufs, comme un smiley. Ça devrait plaire car pour les enfants c’est la mode  », sourit-elle.




L’autre innovation de cette année, rue de Paris, c’est le sans gluten : «  Comme de plus en plus de clients ont des intolérances et qu’ils nous en font part, nous avons décidé de faire du chocolat au lait et du chocolat noir sans gluten pour toutes nos confections.  » Alexandre et Aurélie Carré réalisent pour la première fois des montages de chocolat. Les clients pourront trouver leur bonheur à toutes les tailles, allant de l’œuf de 825 grammes aux œufs smiley de 25 grammes, en passant par des poissons de 80 grammes. Une chose est certaine, selon elle la pâtissière : «  Les clients reviennent de plus en plus au naturel. C’est pourquoi ils se détournent de la grande distribution : ils veulent de la qualité, du 100 % chocolat.  »
’est l’effervescence dans les deux chocolateries de la ville, à quatre jours du week-end de Pâques. Cette circonstance est toujours marquée par un pic des ventes, notamment derrière la vitrine de Carré Crème, l’enseigne qui avait pris la succession de la pâtisserie Thiéfaine voilà deux ans. En 2017, l’établissement avait vendu entre 30 et 35 kilos de chocolats pour les fêtes pascales.


«  Comme Pâques tombe le 1er avril, la tendance 2018 sera le poisson en chocolat, c’est certain. Je pense que les gens vont profiter de cette date », estime Aurélie Carré, la gérante. Elle a déjà préparé une partie de ses œuvres en chocolat, comme des reproductions de coquilles Saint-Jacques aux trois chocolats. « Nous avons voulu mettre un coup de jeune sur certains de nos œufs, comme un smiley. Ça devrait plaire car pour les enfants c’est la mode  », sourit-elle.




L’autre innovation de cette année, rue de Paris, c’est le sans gluten : «  Comme de plus en plus de clients ont des intolérances et qu’ils nous en font part, nous avons décidé de faire du chocolat au lait et du chocolat noir sans gluten pour toutes nos confections.  » Alexandre et Aurélie Carré réalisent pour la première fois des montages de chocolat. Les clients pourront trouver leur bonheur à toutes les tailles, allant de l’œuf de 825 grammes aux œufs smiley de 25 grammes, en passant par des poissons de 80 grammes. Une chose est certaine, selon elle la pâtissière : «  Les clients reviennent de plus en plus au naturel. C’est pourquoi ils se détournent de la grande distribution : ils veulent de la qualité, du 100 % chocolat.  »





« Nous avons préparé plus de 3 000 pièces.


Il y en a pour toutes


les passions »



Yvon Berthelot


Yvon Berthelot, lui, est un habitué : son établissement de la rue des Merciers est ouvert depuis 1972. La tendance est compliquée à déterminer, vu le nombre de créations conçues par le gérant. Cette fois, il a créé de nouveaux personnages comme le lapin chasseur. «  C’est l’originalité de l’inversion des rôles. De toute façon, il y en a pour tous les goûts, pour toutes les passions que ce soit celle des animaux, des sports ou encore des objets, confie-t-il. Nous avons préparé plus de 3 000 pièces pour Pâques.  »


Il faut dire que ce passionné du chocolat, également présent à Senlis depuis 2011, collectionne des moules à chocolat depuis toujours. Il possède près de 3 000 modèles, certains datant même de 1920, ainsi qu’une thermoformeuse (l’appareil destiné à la fabrication des moules) pour laisser libre court à son imagination et innover chaque année. «  Tous les chocolats sont faits main, même les couleurs sont réalisées au pinceau, détaille l’artisan. C’est très minutieux, et tous les sujets présentés sont garnis avec des œufs et des fritures. Tout est 100 % chocolat, les seuls colorants que nous ajoutons pour une décoration particulière sont naturels.  »


À travers les étals des deux enseignes noyonnaises, les prix sont eux aussi très variés : de 2,50 euros le petit œuf smiley à près de 100 euros pour une création, telle une poule, affichant tout de même les 3 kilos.
Le sprint des chocolatiers de Noyon avant le boom de Pâques http://www.courrier-picard.fr/99920/article/2018-03-28/le-sprint-des-chocolatiers-de-noyon-avant-le-boom-de-paques

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