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Le premier cessez-le-feu de la Grande Guerre, c’était ici à la Pierre d’Haudroy
C’est l’étape obligée sur la route de l’Armistice au nord de l’Aisne et bien avant Compiègne. Et c’est un épisode bien moins, connu survenu quatre jours avant la signature dans le wagon de la clairière de Rethondes-Compiègne. ………………
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La première ligne allemande était à 200 mètres après le virage. Le 7 novembre au matin, les Français ont repris La Capelle. Enfin de journée, les plénipotentiaires allemands sont arrivés en convoi à plusieurs voitures avec les drapeaux blancs
», raconte Jean-Patrice Lejeune, 66 ans, professeur d’histoire géographie à la retraite, domicilié à La Flamengrie et forcément passionné par cet épisode historique. Les parlementaires allemands se sont présentés officiellement à 20 h 20 aux avant-postes de la première armée française pour demander l’Armistice.
C’est ainsi que se sont déroulées les prémices inespérées d’une fin de guerre, ici en Thiérache, aux confins de l’Aisne et du Nord, tout près de La Capelle, au lieu-dit Haudroy les huttes, fréquenté avant-guerre par des charbonniers. «
Le clairon Sellier a sonné le cessez-le-feu et d’autres soldats ont pris le relais à l’arrière. La nouvelle s’est répandue ainsi
», explique Jean-Patrice Lejeune. Les fusils et les canons se taisaient enfin pour la première fois, après 1543 jours de guerre et des millions de morts de toutes nationalités.
La délégation allemande encadrée par l’armée française a poursuivi son périple qui passera par la Villa Pasques à La Capelle, avant 60 kilomètres plus au sud, un arrêt nocturne au presbytère d’Homblières au nord de Saint-Quentin, où les plénipotentiaires profiteront d’un bref repas. Puis ils gagneront non sans mal la ville de Tergnier ravagée, où un train les conduira doucement jusqu’en forêt de Compiègne.
Mais le cessez-le-feu ne voulait pas dire pour autant fin de la guerre. Et pendant les trois jours précédant l’Armistice, des combats ont même repris et il y a eu d’autres morts dans les deux camps. «
Notamment le 9 novembre quand l’armée française a repris au Nord la ville de Fourmies et la commune de Wignehies
», évoque le passionné.
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C’est un honneur de recevoir ici en Thiérache le président de la République pour le centenaire de ce qui constitue le premier épisode de l’Armistice
», se réjouit de son côté le maire de La Capelle, Guy Méresse. Le monument de la Pierre d’Haudroy qui n’a jamais reçu la visite d’un président de la République, avant Emmanuel Macron ce mercredi 7 novembre, a été érigé en 1925. Les Allemands de retour en 1940 et assoiffés de revanche, l’avaient dynamité immédiatement. Et c’est en 1948 qu’a été dévoilée la nouvelle pierre de granit, devant laquelle s’inclinera le Président, mercredi en début de soirée, en présence d’un millier d’invités. Sorti exceptionnellement du musée de l’Armée des Invalides, le clairon du caporal Sellier, telle une relique, sera présenté devant la Pierre d’Haudroy. Un retour, où l’instrument et son musicien caporal sont entrés dans l’histoire, cent ans plus tôt. ……………. LIRE DANS LE JOURNAL LE COURRIER PICARD …………… Le premier cessez-le-feu de la Grande Guerre, c’était ici à la Pierre d’Haudroyhttp://www.courrier-picard.fr/146379/article/2018-11-01/le-premier-cessez-le-feu-de-la-grande-guerre-cetait-ici-la-pierre-dhaudroy
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